Au matin, après avoir dit au revoir à nos 2 nouveaux amis quadrupèdes ( c‘est à dire, laissé une poignée de croquettes à chacun), nous reprenons la route en direction de Corinthe pour aller admirer cette majestueuse et immense création humaine : le canal de Corinthe, canal artificiel creusé à travers l’Isthme de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l’Ouest, au golfe Saronique, dans la mer Egée, à l’Est.
Cette voie d’eau fait donc du Péloponnèse une île, puisqu’il perce de part en part l’isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.
Les travaux commencèrent en 1882, et l’année d’ouverture fut en 1893.
Il fait une longueur de 6, 343 mètres, sur une largeur de 25 mètres et un profondeur de 8 mètres.
La tranchée a en hauteur maximale est de 52 mètres.
11000 navires l’empruntent chaque année, et permets à ces derniers d’éviter un détour de 400 kms.
Mais depuis 2 ans, la navigation y est interrompue du fait de l’érosion et des problèmes d’éboulements.
Sur la route menant à Athènes, près du Pirée port principal du pays,
se trouve, l’épave du Mediterranean Sky échouée sur son flanc depuis 2003.
Au départ, son nom était le MS City of York, construit en 1953, par Vickers Shipbuilding and Engineering de Barrow-in-Furness au Royaume-Uni.
A cette époque, il faisait les liaisons entre Londres et Cape Town en 15 jours.
C’est en 1971 qu’il sera vendu à Karageorgis Lines,( une société très difficile à trouver en données économiques, et qui par le passé a été rappelé à l’ordre par le tribunal de première instance des communautés Européennes en juillet 2002 pour une affaire d’entente de tarif avec 3 autres compagnies maritimes de juillet 1987 à juillet 1994).
Il fait 164,8 mètres de long et 21 mètres de large.
Il navigua pour cette société jusqu’en 1996.
Il commença à gîter après avoir été désarmé dans la baie d Eleusis, en Grèce.
Le navire abandonné a ensuite été remorqué en eau peu profonde ou il s’est échoué le 26 novembre 2002.
Il a chaviré et coulé en janvier 2003.
Après cette vu insolite, nous reprîmes la route en direction d’un spot pour la nuit, au Nord Ouest d’Athène dans une magnifique Oliveraie, et a coté d’un jolie et petite chapelle.
Après une balade matinale aux senteurs douces et multiples, nous reprenons la route.
Nous traverserons Athène par la côte Ouest jusqu’à la pointe la plus au Sud.
Tout d’abord, nous ferons une halte près du village de Charakas, près du coconut Beach bar afin de nous recharger en eau, et en continuant au bout du chemin pour se poser pour casser une petite croute (les délicieux Pitas de Maman), un spectacle étonnant se déroula sous nos yeux : un drôle de tracteur emmenait un petit bateau et sa remorque sur une ancienne cale entre 2 blockhaus de la 2 ème guerre mondiale pour la mise à l’eau.
Après un jolie ballade sur la plage, nous reprenons la route en direction du temple de Poseïdon, au cap Sounion que nous visiterons.
Construit entre -444 et -440 avant JC, il est partiellement détruit après l’attaque des Perces.
L’endroit au couché du soleil nous à permis de faire des clichés superbes et grandiose.
Après la visite, nous avons repris la route sur 5 kms, où nous passerons une nuit bien agréable au calme avec une vue sur la mer.
Nous reprenons la route pour un saut de puce de 10 kms, et nous nous posons en bordure de plage, après avoir emprunter un chemin de terre, sur un petit parking où nous déciderons de passer quelque jours sur la petite commune de Kato Sounio.
Baignade tous les jours (bon d’accord, rapide, mais quand même), Noël sur la plage avec une grillade de poulet aux bois d’oliviers, moments de détente…
Cadre magnifique, avec juste le bruit des vagues pour nous bercer le soir.
Nous quittons notre lieu de rêve en direction d’Athènes.
Nous y arriverons à midi, et gros coup de chance, nous trouvons une place pour notre camping car de 7 mètres juste à coté du chemin de l’Acropole.
Nous prenons un repas rapide, et nous voila parti, sauf pour Julien et Charly qui resteront dans le véhicule, trop de marches et de pentes pour l’un et interdit pour l’autre.
Nous quittons la capitale, et en même temps nous sommes surpris de la fluidité du traffic routier pour une capitale.
De grandes et larges artères traverse Athènes qui permet aux véhicules de pouvoir circuler assez librement malgré leur nombre.
Bref, une heure après nous trouvons un bon arrêt pour la nuit, calme, pas loin du musée d’Artémis, appelé aussi le musée Bauron (construit en 1962 et ouvert au public en 1969) à l’Est d’Athènes, après comme d’habitude en ayant emprunter un chemin de terre.
Après la promenade matinale de Charly, et la visite d’un petit Urbex d’une grande maison abandonnée, nous quittons notre campement, pour visiter ce musée de plusieurs pièces (5 pièces et une antichambre)
D’une grande richesse archéologique, nous y apprenons la vie et usages de l’époque, ses traditions.
La partie extérieure dévoile l’architecture d’un ancien temple où des sacrifices et des danses étaient très courants à cette époque (-1100 avant JC).
Nous revoilà sur les routes en direction d’un sanctuaire orné de statues de dieux Egyptiens sur la commune Ag Panteleimon au sud de Marathon.
En fait, il s’agissait d’ anciens thermes grecs il ne reste de ce bâtiment que les fondations, 6 statues, et une partie visible du système de chauffage de double sol et le plus terrible, c’est que le site à été amputé d’une partie pour la construction d’un centre de formation des soldats du feu.
Au moment de partir, nous étions garés sur une toute petite place à coté d’une jolie chapelle au bord de la mer et surveillée par…13 chats, la petite route nous donna du fil à retordre pour repartir, car les rues étaient très étroites.
Enfin libérés des minuscules rues de cette ville, nous nous dirigeons vers le site du trophée de la bataille de Marathon.
La, nous voyons une colonne, seule, entre 2 fermes.
L’endroit semble à l’abandon, à part une tablette expliquant aux visiteurs cette bataille entre les Perces et les Athéniens.
Continuant notre expédition du savoir historique de la région, nous nous dirigeons vers le Musée Archéologique de Marathon, avec de belles photos du site sur internet.
Nous arrivons devant le Musée, tout contents de trouver une place de parking juste devant l’entrée, nous descendons du camping car, et nous dirigeons vers l’entrée d’un pas décidé et heureux.
Mais là, déception, le musée est…Fermé.
Nous apprendrons par la suite, que durant l’hiver, la commune n’a pas les moyens financiers d’avoir du personnel pour l’année entière.
En fait, par les vitres sales, cela ressemble à un site de fouilles avec des trous, des objets à moitié exhumés, avec un bâtiment vitré qui coiffe l’endroit.
Un peu fatigués par la journée, nous bivouaquons près du jolie chapelle et d’un théâtre (Théatre petrino-Platania Kaletzi) près du petit village de Vothonas,
Nous y resterons 2 nuits pour récupérer et souffler un peu.
Pendant ces 2 jours les moutons passaient, avec chiens et berger, tir de chasseurs un peu le matin et le soir. La nuit était illuminée d’ un sapin paré de magnifiques guirlandes bleues et l’immense platane qui couvrait les lieux de ses immenses branches était lui aussi habillé de milles feux à l’occasion des fêtes, le tout accompagné des hululements des rois de la nuit.
Un spectacle grandiose !
Cuve remplie au robinet du théâtre, nous voila repartis, cette fois ci pour l’ile d’Eubée.
Nous traverserons par le pont de la ville de Chalcis, puis, nous suivrons la route côtière, mélange donc de route suivant la mer et au milieu des montagne en longeant une forêt d’éoliennes, puis redescendant vers la mer en traversant sur la route des villages typiques et pas encore pollués par le tourisme de masse.
Cap au Sud jusqu’à Kolona Beach, près de la municipalité de Karystos.
Nous nous arrêterons près de la mer 20 mètres, dans ce lieu étrange avec des routes de lotissement en toutes directions, les petits panneaux de noms de rues, et même les réverbères étaient allumés toute la nuit pour….personne.
Ah,si, j’oublié les 3 chevaux sauvages au loin qui avaient besoin de lumière pour brouter la nuit…
Nous passerons nos 2 nuits les plus tranquille de tous notre voyage.
Les photos parleront d’elles même.
Nous passerons une belle soirée de réveillon en famille restreinte avec bon repas et bon film.
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