Nous reprenons la route direction la presqu’île de Peljesac.

Pour se rendre à Dubrovnik vous pouvez continuer votre route vers le sud, mais vous devez traverser la frontière bosniaque. Il s’ avère que la Bosnie traverse la Croatie et possède un bout de terre côtier.

Aujourd’hui  il est possible de contourner la Bosnie grâce au pont de Peljesac Il a été inauguré en juillet 2022 et à coûté 420 millions d’euro, financé à 85% par l’Union européenne et construit par la Chine. Pour les touristes et les 90 000 habitants de la région de Dubrosnik c’est la fin des heures d’attente à la frontière, notamment en saison estivale, pour entrer en Bosnie et en ressortir 10 km plus loin.

Nous arrivons donc sur la presqu’île par ce pont tout neuf. La péninsule est connue pour ses vins, son sel mais aussi ses huîtres.

Nous roulons en direction de Dubrovnik, les conducteurs excédés nous doublent en klaxonnant sur la ligne blanche. La région est très accidentée, et la côte est un ravissement avec ses criques cachées par les pins.

Aux portes de la ville, nous découvrons une multitudes d’ hôtels toujours plus hauts, plus luxueux. Le tourisme à son paroxysme. Une baie où les paquebots se bousculent. L’étroitesse des lieux, la pente … feront que nous n’iront pas plus loin dans la découverte de la ville. Nous avons une belle vue depuis les hauteurs sur la vieille ville qui a su garder son charme. Mais ce n’est pas pour nous. Un peu trop bling bling, pas l’idéal en fauteuil  roulant manuel et avec un gros camping car. Nous sommes trop nature, un brin sauvage.

Et bien que cela ne tienne, roule ma poule, nous partons nous perdre dans les dernières terres de la Croatie, à la conquête d’un vieux fort abandonné, dans une ancienne base militaire.


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